Implant immédiate

L’Implant immédiate, réalisée au sein du cabinet Apolline Dental Care à Corbeil-Essonnes (Essonne), est une technique avancée d’implantologie dentaire qui consiste à poser un implant directement dans l’alvéole juste après l’extraction de la dent. Cette approche innovante permet de préserver l’os naturel, maintenir l’esthétique gingivale et réduire considérablement le nombre de chirurgies et la durée globale du traitement. Elle s’intègre parfaitement dans les protocoles modernes de réhabilitation du sourire, que ce soit dans les secteurs antérieurs très visibles ou dans les zones postérieures à forte contrainte fonctionnelle.
Grâce à une expertise reconnue en implantologie avancée, notre équipe propose des implants en titane pour leur fiabilité biomécanique, ainsi que des implants en zircone pour les patients recherchant une solution 100 % esthétique et biocompatible. Cette technique est indiquée chez des patients motivés souhaitant éviter une période d’édentation ou le port d’une prothèse amovible.
Notre centre accueille également des patients venant de Savigny le Temple, Melun, Fontainebleau (Seine-et-Marne 77) ainsi que de Sens, Montereau-Fault-Yonne et Nemours (Yonne 45), qui recherchent un cabinet spécialisé en implantologie immédiate et chirurgie guidée à moins d’1h30 de route.
Comprendre l’extraction-implantation immédiate : de quoi parle-t-on exactement ?
L’idée de remplacer une dent dès son extraction peut sembler audacieuse, mais elle repose sur des fondements biologiques solides. Lorsqu’une dent est extraite, l’os qui l’entourait commence rapidement à se résorber. Ce phénomène naturel peut poser problème pour la pose ultérieure d’un implant, notamment au niveau de l’esthétique ou de la stabilité. En insérant un implant juste après l’extraction, le chirurgien-dentiste profite de l’alvéole encore intacte pour maintenir le volume osseux, stabiliser l’implant et, dans certains cas, préserver immédiatement l’esthétique du sourire.
La clé de cette approche réside dans une planification rigoureuse et une exécution maîtrisée. Le site d’extraction doit être sain, avec un tissu osseux suffisant. Une infection aiguë ou une perte osseuse avancée peuvent contre-indiquer ce protocole. À l’inverse, lorsque les conditions sont réunies, l’extraction-implantation immédiate devient une alternative fiable au traitement classique en deux temps.
Les conditions d’éligibilité : un protocole adapté, mais pas pour tous
Tous les patients ne sont pas éligibles à ce type de traitement. Une sélection rigoureuse est indispensable pour garantir le succès du protocole. Le praticien évalue plusieurs paramètres cliniques : l’état de santé général du patient, la présence éventuelle de maladies systémiques, le niveau d’hygiène bucco-dentaire, le volume osseux disponible, la situation gingivale et la position de la dent à extraire.
Les patients présentant un terrain favorable, comme une absence d’infection active, une gencive kératinisée suffisante et une densité osseuse adéquate, sont de bons candidats. La situation anatomique joue aussi un rôle clé. Dans le secteur antérieur, l’enjeu esthétique est majeur. Il faut éviter le collapsus des tissus mous et garantir un bon positionnement de l’implant. Dans les secteurs postérieurs, la priorité est donnée à la fonction, à la stabilité et à la résistance masticatoire.
Détail des étapes cliniques : de l’évaluation à la cicatrisation
Évaluation initiale et imagerie
Le traitement commence toujours par une consultation approfondie. Le chirurgien-dentiste examine la dent à extraire et l’environnement buccal. Une radiographie panoramique, complétée par un scanner 3D (cone beam), permet de mesurer la hauteur et l’épaisseur de l’os disponible. Cette analyse guide le choix de l’implant, de sa longueur, de son diamètre, et détermine l’axe d’insertion idéal.
Extraction atraumatique
L’extraction est réalisée de façon aussi douce que possible. L’objectif est de préserver les parois osseuses alvéolaires, sans fracture ni écrasement. Pour cela, des instruments spécifiques sont utilisés, comme des élévateurs fins ou des pinces adaptées. Dans certains cas, la dent peut être sectionnée pour faciliter une extraction fragmentaire plus conservatrice.
Préparation du site implantaire
Une fois la dent extraite, l’alvéole est nettoyée avec soin. Le praticien élimine les débris de tissus mous ou de granulome. La préparation du site implantaire est ensuite réalisée à l’aide de forets calibrés. L’implant est inséré à une profondeur apicale, c’est-à-dire légèrement en dessous du fond de l’alvéole, pour garantir une stabilité primaire suffisante. C’est une condition incontournable pour la réussite de l’ostéointégration.
Comblement osseux et gestion des tissus mous
Il est fréquent qu’un petit espace subsiste entre l’implant et la paroi osseuse. Ce gap est comblé par un biomatériau ostéoconducteur, souvent d’origine synthétique ou bovine. Un substitut osseux permet de prévenir la résorption osseuse et de guider la régénération tissulaire. Dans certains cas, une membrane résorbable est posée pour maintenir le matériau en place.
La gencive est ensuite suturée ou adaptée autour d’un pilier transgingival si une mise en esthétique immédiate est prévue.
Phase de cicatrisation et suivi
Selon le protocole choisi, une couronne provisoire peut être mise en place immédiatement, surtout dans les secteurs visibles. Dans les zones postérieures, la mise en charge est généralement différée de 3 à 6 mois. Un suivi rigoureux est indispensable pour contrôler la cicatrisation, l’absence de complications, et l’ostéointégration de l’implant.
Antérieur vs postérieur : deux stratégies cliniques distinctes
L’enjeu esthétique du secteur antérieur
Dans la zone visible du sourire, notamment les incisives et canines, l’aspect esthétique est déterminant. L’extraction-implantation immédiate permet de préserver le contour gingival et d’éviter une récession inesthétique. Lorsqu’une stabilité primaire suffisante est obtenue, une mise en esthétique immédiate est envisagée. Elle consiste à poser une couronne transitoire vissée sur l’implant. Cette couronne ne doit pas être fonctionnelle, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas subir de pression masticatoire. Elle sert à guider la cicatrisation gingivale et à préserver l’harmonie du sourire pendant la phase de consolidation osseuse.

La priorité fonctionnelle du secteur postérieur
Dans les secteurs postérieurs (prémolaires et molaires), la priorité est la résistance mécanique.
Le protocole SSA (Sealing Socket Abutment) est souvent utilisé. Il s’agit d’un pilier de cicatrisation anatomique et personnalisé utilisé en cas d’extraction et d’implantation immédiate en secteurs postérieurs (molaire, prémolaire, voire antérieur) lorsque la mise en fonction immédiate (provisoire) n’est pas possible
Ce pilier assure le scellement alvéolaire, stabilise le caillot sanguin, empêche le déplacement des matériaux de comblement osseux, et soutient les tissus mous environnants
Choix des matériaux : titane ou zircone selon les cas
Le titane : standard de l’implantologie
Utilisé depuis plus de 40 ans, le titane est le matériau de référence en implantologie. Sa biocompatibilité est excellente, et il s’ostéo-intègre naturellement. Il est également très résistant aux contraintes mécaniques. Dans les secteurs postérieurs, le titane reste largement plébiscité.
Les implants en titane sont disponibles sous différentes formes et surfaces. Le traitement de surface permet d’optimiser l’adhésion des cellules osseuses et d’accélérer la cicatrisation.
La zircone : esthétique et biocompatibilité
La zircone est une céramique technique, blanche, sans métal. Elle présente une bonne biocompatibilité et une excellente tolérance gingivale. Elle est privilégiée dans les secteurs antérieurs, notamment chez les patients avec un biotype gingival fin ou des exigences esthétiques élevées.
Les implants en zircone, bien qu’un peu moins flexibles, évitent les halos gris visibles en transparence au niveau des collets gingivaux. Leur comportement mécanique s’est largement amélioré ces dernières années, rendant leur utilisation plus fréquente.
Résultats cliniques et avantages concrets
Les études cliniques montrent que les taux de succès de l’extraction-implantation immédiate sont comparables à ceux des protocoles en deux temps, à condition de bien respecter les indications. Les principales observations font état d’une bonne intégration osseuse, d’une faible résorption alvéolaire et d’une satisfaction patient élevée, notamment en termes de confort et d’esthétique.
Les avantages concrets incluent :
- Réduction du nombre d’actes chirurgicaux et du temps global de traitement ;
- Préservation de l’architecture osseuse et gingivale ;
- Possibilité d’un résultat esthétique immédiat, surtout en secteur antérieur ;
- Amélioration du confort psychologique du patient (pas de période édentée) ;
- Diminution des phases de cicatrisation intermédiaires.
Questions fréquentes autour du protocole
La pose est-elle douloureuse ?
Non, le geste est réalisé sous anesthésie locale. Les suites postopératoires sont souvent modérées, comparables à une extraction classique.
Combien de temps avant la couronne définitive ?
Cela dépend du secteur et de la stabilité obtenue. En général, 3 à 6 mois suffisent pour poser la couronne définitive.
L’implant peut-il être rejeté ?
Le taux d’échec reste faible (inférieur à 5 %). Une hygiène rigoureuse et un bon suivi médical limitent les risques.
Peut-on utiliser cette méthode pour toutes les dents ?
Non. La faisabilité dépend de chaque situation. Une étude radiologique est indispensable.
La durée de vie de l’implant est-elle comparable aux autres techniques ?
Oui. Lorsqu’il est bien ostéo-intégré et entretenu, un implant peut durer plusieurs décennies.
Les limites et les alternatives possibles
L’extraction-implantation immédiate ne remplace pas les autres protocoles. Elle constitue une option à considérer parmi d’autres. En cas de perte osseuse importante, d’infections aiguës ou de conditions anatomiques défavorables, un protocole différé reste indiqué.
L’alternative classique consiste à extraire la dent, attendre une cicatrisation de 8 à 12 semaines, puis poser l’implant. Cette solution nécessite plus de temps, mais elle peut être plus sécurisante dans certains cas complexes.
La pose d’un implant dans la foulée d’une extraction dentaire offre une opportunité précieuse de préserver les structures naturelles de la bouche tout en réduisant la durée globale du traitement. Que ce soit dans le cadre d’une exigence esthétique ou d’un besoin fonctionnel, cette approche peut être envisagée avec succès si elle est bien planifiée. Le choix entre un implant en titane ou en zircone, l’indication d’une mise en charge immédiate ou différée, ou encore la technique d’insertion varient selon le contexte clinique.
À Corbeil-Essonnes, le cabinet Apolline Dental Care prend en charge ce type de traitement dans un environnement rigoureux et rassurant. Les équipes assurent une évaluation précise de chaque situation et proposent des solutions adaptées, dans le respect des protocoles validés et des attentes du patient.
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